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Oserais-je dire que c’est de l’amour ?

 

 

Les mains de Syn étaient partout sur lui quand il ouvrit la porte et qu’ils entrèrent en tombant dans l’appartement. Furi se montrait aussi rude et exigeant que d’habitude, cependant, ce soir, ses réactions étaient démultipliées, de manière exponentielle. Il donna un coup de pied dans la porte pour la refermer, poussa Syn contre elle, puis plaqua sa poitrine contre la sienne, l’épinglant sur place. Syn eut le souffle coupé, libérant l’air contenu dans ses poumons, lorsque son dos heurta le panneau en bois.

Il se mit à rire contre le cou de Furi pendant qu’il dévorait sa gorge.

J’espère que ce n’est pas parce que tu as vu God à moitié nu que tu réagis de cette manière ?

Furi recula et le dévisagea avec solennité, avant de parler d’une voix rauque.

C’est toi qui m’as excité… tu m’as rendu complètement fou. Cette connerie que tu as faite ce soir… c’était totalement irresponsable. Tu m’as foutu une trouille de tous les diables.

Il s’arrêta de parler et prit le visage de Syn dans ses mains, léchant un lent chemin à travers sa joue velue.

Et tu es sur le point d’en payer le prix, bébé.

Il le retourna et appuya son torse contre la porte.

Furious… gémit Syn, lorsqu’il sentit que son sweat était retiré de force, puis passé au-dessus de sa tête.

La main de Furi pressa fortement le milieu de son dos, le gardant immobile.

Oui… punis-moi…

Syn se figea quand l’assaut de Furi sur son corps cessa immédiatement après sa déclaration. Oh, non !

Les cheveux de Furi effleurèrent le visage de Syn tandis qu’il se penchait pour murmurer à son oreille.

As-tu déjà été menotté, sergent ? Attaché ?

Syn frissonna, son sexe dégoulinant dans son jean moulant.

Oh, merde !

Ne t’avise pas de faire un seul geste.

Furi se frotta contre les fesses de Syn pendant quelques secondes, puis il disparut.

Vite ! Il entendit le son révélateur de ses menottes en acier être retirées de l’intérieur de la poche de sa veste en cuir, jetée à même le sol. Il se tint totalement figé pendant que son membre se tortillait à chaque bruissement des menottes en métal. L’anticipation était une torture et Furi prit son temps pour revenir vers lui. Lorsqu’il le fit enfin, Syn n’était pas prêt à subir ses assauts. Un de ses bras fut tiré en arrière, dans son dos, et il sentit rapidement le morceau de métal se refermer autour de son poignet. Son visage et son épaule étaient appuyés contre la solide porte en bois, pendant que son autre bas était agrippé et tordu derrière lui, afin de rejoindre l’autre main. Furi scella l’autre menotte sur son poignet, assez serré pour qu’il se sente attaché, sans l’être de trop afin de lui permettre de profiter de chaque seconde.

Les mains de Syn se retrouvèrent au niveau de l’aine de Furi et il ne put s’empêcher de caresser l’entrejambe de belle taille, qui gonflait le pantalon de son amant. Furi recula et Syn gémit. Il ne pourrait toucher que les endroits que Furi lui permettrait d’atteindre.

Tu as aimé me voir aussi nerveux ce soir, Syn ? Quand j’étais accroupi, juste à côté de toi, dans l’obscurité pendant que tu forçais la maison de quelqu’un ?

Syn l’entendit ouvrir son pantalon, puis le bruit de la fermeture éclair fut difficile à percevoir à cause de ses propres halètements.

Tu as apprécié de me faire peur cette nuit ?

La voix de Furi paraissait calme, comme celle d’un homme sans merci qui prendrait bientôt sa revanche.

Je n’essayais pas de t’effrayer, confessa-t-il, d’une voix à peine plus forte qu’un murmure.

Je ne te crois pas ! cracha Furi à son oreille.

D’un mouvement fluide, il descendit le pantalon de Syn, ainsi que son caleçon, au niveau de ses chevilles, son sexe se libéra et claqua contre ses abdominaux. Bordel de merde !

Je pense que tu as adoré ça. M’amener sur une scène, avec toi, a été une source d’excitation, je comprends parfaitement. Mais tu es entre mes mains maintenant, Corbin. Et crois-moi quand je dis que je vais jouir de cette situation.

Syn n’eut pas le temps de réagir : il fut à nouveau retourné et claqué contre la porte, ses mains piégées derrière lui. Il fixa Furi droit dans les yeux et comprit qu’il était plongé dans un délicieux problème.

Je vais regarder chaque expression qui traversera ton visage pendant que je te baiserai.

Syn était nu, à l’exception de son pantalon et de son caleçon, évasés autour de ses chevilles. Furi avait ôté son propre tee-shirt, à un moment donné, et son jean était défait, laissant juste le bout brillant de son sexe surgir de son prépuce. Syn eut envie de goûter encore une fois à son homme. Furi fit exactement ce qu’il avait dit : il l’étudiait de près.

Il saisit le membre de Syn et adopta un rythme ridiculement rapide et brutal dès le départ.

Argh ! Merde ! Merde ! cria-t-il, ses genoux cédant sous lui, le faisant tomber en avant, son front atterrissant sur le pectoral gauche de Furi. Bordel ! C’est trop fort ! Trop fort !

Furi appuya le haut de son corps contre lui, le forçant à coller son dos contre la porte.

Hein ? Tu croyais vraiment que j’irais lentement avec toi, n’est-ce pas ? Tu penses mériter que ce soit doux ce soir ?

Furi pompait le pénis de Syn si vite que sa vision commençait à se déformer. Ses doigts volaient le long de sa longueur rigide en des mouvements flous. Il n’allait pas durer longtemps. Les yeux de Syn étaient fermés si fort qu’ils lui faisaient mal. Son front était plissé et chaque muscle de son corps était tendu par l’attaque sensuelle et dévastatrice qui submergeait ses pensées et son corps.

Le flic s’affaissa contre son amant. Ses yeux roulèrent dans leurs orbites tandis qu’il enfouissait son visage et grognait contre le cou de Furi. Il le mordit à la jonction de l’épaule, avant même de pouvoir réfléchir à son acte. Furi poursuivit son assaut brutal sur son sexe, mais utilisa son autre main pour plaquer de nouveau Syn contre la porte.

Tu veux me mordre, bébé ?

Il sourit sournoisement.

Tu essaies de me faire mal ?

Syn ne put que secouer la tête. Il n’avait pas vraiment voulu le mordre. Toutefois, il put distinguer les traces de ses dents sur son épaule.

Je suis désolé, souffla-t-il.

Son visage était toujours crispé par l’intensité de son plaisir, puisque le poing de Furi n’avait pas cessé de bouger sur son sexe. Il ne parvenait pas à trouver autre chose à dire. Son cerveau se vidait lentement, en même temps que les fluides jaillissaient de sa queue. Furi savait ce qu’il lui faisait, il n’y avait pas moyen que Syn puisse être tenu pour responsable de ses actions en cet instant.

Tu as besoin de quelque chose dans ta bouche, afin de bien te comporter, murmura Furi contre ses lèvres entrouvertes.

Le sexe de Syn coula un peu plus. Il aurait besoin de faire nettoyer cette foutue moquette après cette séance de sexe débridé. Le membre de Furi débordait également et il savait qu’il devait être aussi excité que lui.

Ma queue aurait l’air belle, enfoncée dans le fond de ta gorge là, tout de suite, mais nous attendrons un peu. Ceci devra suffire pour l’instant.

Syn n’eut pas la moindre chance de comprendre ce que cela signifiait, avec que l’index de Furi plonge dans sa bouche. Il était étonné de voir que Furi pouvait frotter son sexe aussi vite dans son poing serré, et pourtant, baiser sa bouche lentement avec son doigt. Il lécha et lapa le long doigt, son ouverture frémissant d’anticipation, attendant que Furi enfonce ce doigt à l’intérieur de son corps.

Syn laissa échapper un gémissement étranglé.

Je vais jouir… je ne peux pas en supporter davantage.

Il était foutrement près de pleurnicher. Il s’en foutait royalement. Furi s’activait sur lui comme jamais. Un orgasme arrivait et il allait certainement le mettre à genoux. Il pouvait déjà sentir la sensation de brûlure le long de sa colonne vertébrale, la crispation de ses testicules tandis qu’ils remontaient contre sa chair.

Furi le fixait toujours, son visage n’était plus qu’un masque d’intense concentration. Sa lèvre supérieure se releva, alors qu’il émettait un grognement vicieux, et pourtant sexy en diable, alors qu’il donnait un coup de pied entre les jambes de Syn afin de les écarter, dans un mouvement qu’un policier aurait pu utiliser. La position l’avait suffisamment ouvert pour prendre tout ce que Furi lui ferait ensuite. Il suçait toujours le doigt de son amant comme si c’était son sexe, lorsque Furi le retira et le posa rapidement près de ses fesses. Il retira sa main du membre de Syn, juste l’espace d’une seconde, afin d’écarter les globes pour frotter le doigt glissant le long de ce bourgeon tendu, échauffant la peau plissée autour, avant de l’enfoncer rapidement, sans s’arrêter, jusqu’à ce que sa paume soit bloquée par ses fesses.

Seigneur ! Bordel ! cria-t-il, se dressant sur la pointe de ses orteils à la rapide et rude intrusion.

Oh, merde, ouais ! Bon sang. Depuis quand, avait-il commencé à être aussi excité par un peu de douleur ? Avait-il toujours apprécié une légère sauvagerie ? Il n’avait jamais pu se montrer brutal avec les femmes qu’il avait eues, et personne ne s’était occupé de lui, de cette manière. Alors, honnêtement, il n’en avait jamais rien su. Argh ! Merci, bébé. Si Syn ne survivait pas à cette nuit, cela lui conviendrait. Cette expérience était du genre agréable pour quitter ce monde.

Je ne vais pas être gentil aujourd’hui, Syn. Tu mérites tout ce que tu auras ce soir. Cependant, tu ne peux pas me tromper, mon amour. Je sais à quel point tu apprécies lorsque cela fait mal.

Furi avala d’un baiser les gémissements que Syn lâchait dans l’air, entre eux.

Fais en sorte que ce soit douloureux. Fais-moi tout ressentir. J’en ai besoin. Fais-moi mal, psalmodia Syn, presque pour lui-même.

Il se trouvait dans une sorte de brume dans laquelle il flottait librement, un état pré-orgasmique inconscient. Furi pompait son doigt dans et hors de son trou pulsant, avec le même tempo sauvage qu’il utilisait sur sa queue et Syn lâcha tout. Le double assaut – avec quelque chose le remplissant et la masturbation de son sexe – fut dévastateur. Son orgasme rua vers la surface, comme une balle jaillissant de la chambre, mais le bâtard le retint de force entre ses griffes, presque comme si Furi lui avait ordonné d’attendre juste un peu plus longtemps.

Son amant était concentré sur le gland de son sexe pratiquement violet. Merde ! Il était prêt à gicler. De rapides, courtes et petites caresses glissantes sur les pourtours du bout, le serrant et le tordant de temps en temps, tout en bloquant simultanément le gland profondément en lui.

Bordel…

Syn balançait rapidement ses hanches. C’était si difficile de ne pas être capable d’ancrer ses mains sur quoi que ce soit alors qu’il était sur le point de jouir. Il n’avait rien à serrer. Il ne pouvait pas plonger son poing dans sa bouche pour étouffer ses cris. Il ne pouvait rien faire d’autre que d’accepter d’offrir ses expressions faciales à l’homme qui attendait de voir chaque seconde de sa jouissance traverser son visage. Et il était sur le point d’en profiter pleinement. Syn était si proche de la jouissance qu’il n’y avait rien qu’il puisse faire pour l’arrêter.

C’est ça… Putain, regarde-toi… souffla Furi.

Il recula pour mieux en profiter. Le doigt le martela une dernière fois et Furi le secoua si vite que c’était comme s’il provoquait une vibration constante sur sa prostate et il ne s’arrêta pas jusqu’à ce que Syn commence à hurler suffisamment fort pour réveiller ses voisins, deux étages plus bas. Le premier jet de sperme projeta Syn sur ses genoux et Furi le suivit, n’interrompant pas son rythme.

C’est ça, Syn. Jouis partout sur moi, gronda-t-il.

Avec chaque mouvement de son poing, il pompa davantage de semence hors de sa queue. Syn tomba en avant, tout le poids du haut de son corps s’affaissant contre Furi. Il était réduit à une flaque langoureuse entre les bras de son amant. Il nicha sa tête dans les cheveux épais de Furi et haleta pendant toute la durée de son orgasme. Il se tortilla et sursauta lorsque Furi ralentit son rythme effréné et travailla doucement sur son ouverture.

Merde, ça fait du bien, gémit Syn, ondulant lentement son bassin sur les doigts de Furi.

 

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Furi savait que Syn pensait que le rythme était passé de chaotique à serein maintenant qu’il l’avait fait jouir, mais il se trompait lourdement. Il se mit sur le côté et enroula ses bras autour de la large poitrine de Syn afin de l’obliger à se baisser vers la moquette, puisque ses mains étaient toujours attachées dans son dos. Bordel, il était si beau qu’il avait envie de le lécher partout. Nu et soumis, totalement sous le contrôle de Furi. Il n’était pas versé dans le BDSM, toutefois il savait comment offrir à son amant cette sensation d’euphorie, provenant du fait d’être pris en charge sexuellement. Peu de personnes accepteraient de reconnaître qu’ils désiraient ardemment atteindre ce moment détendu, dénué de toute inquiétude, dans un lit, et qu’ils avaient seulement besoin qu’un partenaire généreux le leur procure.

Furi retira enfin ses doigts de ce canal brûlant, afin de retirer les bottes de Syn, ainsi que son jean, pour terminer correctement son œuvre auprès de son homme. Bien que Syn soit un néophyte en matière de relations, il n’avait aucun doute qu’il pourrait le garder indéfiniment envoûté. Il montrerait au magnifique spécimen étalé sous lui combien c’était agréable d’être un homme gay, engagé dans une histoire sérieuse. Il espérait que la scène à laquelle ils avaient assisté ce soir, chez God et Day, ne l’en avait pas dissuadé. Furi n’avait pas besoin de davantage de queues au lit, avec eux. Bien que cela puisse être amusant, tous les gays ne jouaient pas avec d’autres couples. Un seul homme, c’était suffisant pour lui. Syn était assez viril pour lui. Il le lui montrerait chaque jour s’il le laissait faire. Furi serait capable de lui faire confiance avec son cœur et son corps, sachant qu’il n’y avait pas moyen qu’il lui fasse du mal. Et il espérait secrètement que Syn ressente la même chose.

Furi… gémit Syn, paraissant toujours planer.

Il laissa le torse de Syn appuyé contre le sol, attrapa ses hanches à deux mains et le redressa sur ses genoux. Syn grogna, et cela se transforma rapidement en gémissement lorsque la langue chaude de Furi commença à lécher son ouverture détendue, insinuant et tourbillonnant sa langue autour de la peau souple avant de plonger à l’intérieur pour obtenir un meilleur goût.

Ahhh… Bordel, ouais ! gémit Syn. Mmm… Furi qu’est-ce que tu me fais ?

Bon sang, cet homme serait sa Némésis. Tout, chez lui, était si foutrement sexy : sa manière de gémir, de crier, de lui répondre. Et plus que tout, son goût qui était enivrant, tout en musc et en cuir, avec juste une pointe d’Irish Spring, car il savait que c’était le savon préféré de Syn.

Furi tendit une main vers le tiroir de la table basse et en sortit un préservatif et une nouvelle bouteille de lubrifiant qu’il avait cachée là, avant de partir hier. C’est toujours bon d’être paré à toutes les éventualités, avait-il pensé.

Furi déroula le fin voile de latex, sans jamais quitter les hanches de son amant des yeux. Elles bougeaient comme s’il se faisait baiser. Son homme savait ce qui allait survenir. Furi était heureux que le visage de Syn soit pratiquement plaqué au sol, afin qu’il ne voie pas l’expression de satisfaction qui traversa son visage. Il ouvrit la capsule de la bouteille et remarqua que le corps de Syn sursauta au son. Il tendit le bras et passa une main le long de sa colonne vertébrale. Le bout de ses doigts traîna sur chaque vertèbre, aimant les frissons qui s’évasèrent sur le corps puissant de son amant.

Furious. Pas trop de lubrifiant. Besoin de toi, marmonna Syn dans un murmure rauque.

Furi saisit la base de son sexe pour l’empêcher d’exploser. Il lui fallut quelques secondes avant d’être capable d’étaler une fine couche de gel sur son membre. Avec juste quelques gouttes sur les doigts, il les poussa à l’intérieur du canal impatient de Syn. Il ferma les yeux et prit une profonde inspiration afin de se calmer, puis il aligna sa longueur à l’ouverture de Syn. Il tapota son trou du bout de sa queue pour le taquiner un peu plus, sachant qu’il était déjà plus que prêt à être pris.

Furious ! Allez ! aboya Syn, jetant un coup d’œil par-dessus son épaule, arborant un air énervé.

Oh ? Tu ne deviendrais pas exigeant, par hasard, hein ? dit-il doucement.

C’était le même ton qu’il avait utilisé avant de couper le souffle de Syn en frottant son sexe comme s’il essayait de le peler.

Est-ce toi qui tiens les rênes ici, bébé ?

Le dos de Syn se relevait et s’abaissait rapidement, tandis qu’il respirait vite, par petites inspirations. Il sait que cela va arriver bientôt. Fichu Syn ! Il ne s’était jamais autant amusé ni ressenti ce genre d’excitation avec un autre partenaire. Si jamais cela se reproduisait, il ne pensait pas pouvoir être capable de laisser Syn s’éloigner un jour, même s’il le réclamait.

Non, je ne suis pas en contrôle, reconnut-il en soupirant.

Qui est-ce ? exigea Furi, sa propre voix devenue rauque sous l’effet de son désir.

Syn ne répondit pas assez vite.

Furi tira sur son poignet, les menottes en métal cliquetèrent et il le pénétra brusquement d’un seul coup de reins, son aine heurtant ce joli petit cul, et les deux hommes mugirent au mouvement extrêmement puissant.

Furi ! Merde ! hurla Syn.

Sa voix était éraillée désormais, sa résolution brisée depuis longtemps.

Furi savait qu’il n’y avait pas moyen qu’il dure plus de quelques minutes et il n’en avait pas honte. Aucun homme ne pourrait tenir longtemps dans le fourreau étroit et brûlant de Syn. C’était une fournaise vivante et pulsante, étranglant et échauffant sa queue de la plus érotique des manières. Il rejeta sa tête en arrière, ses longs cheveux tombant au milieu de son dos, se donnant quelques minutes pour profiter de la sensation, avant de ramener toute sa concentration sur Syn.

Plus fort ! Plus fort ! murmura Syn d’une voix rauque.

Furi l’entendit. Bordel, il l’avait entendu et même écouté.

Il s’accrocha fermement aux épaules trempées de sueur de Syn et l’attira sur son sexe pendant qu’il projetait ses hanches en avant. Si son homme voulait qu’il emploie la force, il le ferait.

Syn enfonça son front dans le tapis, relevant son cul en l’air pour qu’il s’en empare. C’était une vue à nulle autre pareille. Ce sergent fort, surprotecteur, membre d’élite d’une équipe d’intervention frémissait et criait sous lui, le suppliant à maintes et maintes reprises de le marteler.

Comme ça, Syn ?

Furi l’empalait comme s’il le voulait incapable de penser à autre chose demain, à part lui, le baisant. Il se souviendrait qui avait été en lui pour au moins les vingt-quatre prochaines heures. Il relâcha ses épaules et se retint à ses poignets, juste au-dessus des menottes, tirant sur ses bras, l’attirant avec force et de manière répétée sur son sexe. Syn criait, peu importe quel Dieu l’écoutait, mais Furi ne ralentit pas pour autant.

Ahhh ! Fils de pute ! aboya Syn, tandis que son cul était pris violemment, exactement comme il l’avait réclamé.

Furi allait bientôt exploser. Il marqua une pause juste assez longue pour saisir les clefs posées sur la table devant eux et déverrouilla rapidement les menottes.

Non ! grogna Syn, alors que ses bras retombaient sur le sol.

Furi jeta les menottes et se précipita pour revenir dans la chaleur de Syn. Il se pencha sur le dos musclé, lui procurant sa propre chaleur.

Chhh… Je te tiens, bébé. Je n’allais pas te faire mal aux épaules.

Il poursuivit ses mouvements durs et profonds, projetant ses hanches pour que ses bourses frappent contre Syn.

Le grognement que lâcha son amant semblait bestial. Il était temps. Furi passa une main sous la taille de Syn et saisit son érection. Bordel, il était à nouveau complètement dur. Il ne le caressa pas aussi durement que précédemment, optant pour un glissement ferme, laissant la peau faire tout le travail. Il posa son front sur sa nuque et appliqua une légère pression sur sa gorge, sachant que Syn appréciait le geste.

Oh, bordel, Furious ! Putain, qu’est-ce que tu me fais ? gémit Syn.

Je te revendique, Corbin.

Il lécha son oreille. Il l’entendit haleter à sa réponse, probablement à cause de l’utilisation de son prénom et Furi mit tout ce qu’il avait dans les quelques secondes qui lui restait. Il avait besoin de jouir. Il n’était pas un amant égoïste, mais il n’avait pas honte de chercher un soulagement après que son partenaire ait trouvé le sien.

Jouis pour moi, mon beau.

Il garda un contact avec tout son corps tandis qu’il pompait son sexe dans son homme, relevant juste ses hanches pour reculer afin de le pénétrer profondément. Furi laissa ses testicules se resserrer, ses abdominaux se contractant douloureusement. Il se concentra sur le bout du sexe de son flic quand il le sentit devenir aussi dur qu’une barre d’acier. La tête de Syn tomba sur son épaule et Furi posa une main sur sa gorge, serrant légèrement pour le faire basculer dans l’orgasme.

Le premier jet de sperme chaud les fit sursauter violemment. Syn jouissait plus fort que n’importe quel homme que Furi avait pu voir. Il appuya son corps plus fin contre son dos, ainsi il put sentir l’orgasme de Syn prendre possession de toute sa chair, chaque muscle et nerf s’enflammant. Syn hurla et rua puissamment sous lui pendant que son apogée le traversait. Furi tint bon, murmurant des encouragements tout du long à son oreille.

Tu es à moi, bébé. Tout à moi. Lâche tout pour moi. Montre-moi combien tu aimes que je te contrôle.

Les cris de Syn étaient le son le plus mélodieux qu’il ait jamais entendu, et les baisers qu’il lui vola pendant qu’il les lâchait avaient le goût du plus pur des nectars.

Oh, Seigneur… Oh, Seigneur… Corbin !

Furi en était là, prêt à se vider profondément à l’intérieur de son corps, si seulement il n’y avait pas cette putain de barrière, il remplirait Syn de son essence, le revendiquant dans le vrai sens du mot. Un jour… Il donna un dernier coup de reins et s’immobilisa pendant que son sexe tressautait à cause de son orgasme. Il émit un long et rauque grognement, des jurons planant sur le bout de sa langue. Ses mains glissaient le long du dos de Syn pendant que son sperme remplissait le préservatif. Jet après jet, sa semence jaillissait de son membre, faisant trembler son corps avec des frissons.

Merde, bébé…

Furi agrippa les hanches de Syn qui avaient commencé à onduler contre lui, lui soutirant chaque goutte de sperme qu’il possédait. Il posa une main puissante sur son épaule, l’autre sur une hanche afin de l’immobiliser, son sexe étant devenu bien trop sensible pour ces mouvements maintenant.

Je devrais te punir pour ça ! s’exclama-t-il, riant à moitié et grognant, tandis que son membre ramolli glissait hors de son trou.

Furi se releva afin d’attirer Syn contre lui, tous les deux tombant sur le côté. Il glissa un bras autour de sa taille, et se redressa sur un coude afin de mieux dévisager le beau visage de Syn. Ses yeux étaient fermés et il donnait l’impression de se concentrer sur quelque chose. Merde ! Ai-je été trop brutal ? Peut-être qu’il ne voulait pas être menotté. Seigneur, il est si merveilleux. Il devrait être à moi pour l’éternité. Bien d’autres mots se précipitaient sur le bout de sa langue, des mots qu’il ne pouvait pas prononcer encore, des mots qu’il avait peur d’exprimer. Au lieu de ça, il opta pour :

Comment te sens-tu ?

Syn se retourna de manière à pouvoir le regarder plus attentivement.

Pourquoi me demandes-tu ça après avoir eu des relations sexuelles ? Tu crois que je ne peux pas discerner la nervosité dans ta voix ou la peur contenue dans cette question. Tu voulais dire autre chose, mais tu lâches ça à la place, puis tu te raidis jusqu’à ce que je réponde.

Furi le fixa les yeux écarquillés, sidéré par sa perception.

Oublies-tu que je suis un détective, Furious ? J’ai passé de nombreuses années à apprendre à lire entre les lignes.

Furi sembla avoir honte. Syn lui avait demandé de lui faire confiance, toutefois il continuait à laisser un doute persister.

Je suis désolé. Je voulais juste m’assurer de ne pas t’avoir fait mal.

C’est le cas.

Syn ne parvint pas complètement à dissimuler son sourire.

J’ai adoré.

Tu pourrais ne pas autant apprécier demain.

Furi plongea dans ces prunelles charbon noir, se demandant brièvement si Syn était véritablement sien.

Non, ce sera même plus doux. Un rappel constant que tu étais là, non ? N’est-ce pas ce que tu as déclaré pendant que tu me pilonnais ?

Il glissa ses doigts dans les cheveux de son amant, les ramenant derrière son oreille.

Furi lui sourit.

Je suis surpris que tu aies pu entendre quoi que ce soit de ce que j’ai pu dire, vu tous les hurlements que tu as lâchés.

Il bondit à la seconde où Syn réalisa ce qu’il avait dit. Personne ne voulait se faire rappeler les sons qu’il émettait, en particulier les expressions qu’il arborait quand il était perdu dans les affres de la passion. Furi courut, contournant le canapé, son sexe ramolli se balançant à l’air libre. Syn se releva rapidement et se trouva de l’autre côté du sofa, essayant de prédire quelle direction son amant prendrait.

Tu te moques de moi, maintenant ? lança-t-il avec un sourire. Et si je ne criais plus pour toi désormais, hein ?

Tu peux toujours essayer.

Furi se précipita vers la gauche et s’engagea dans le couloir, mais Syn était sur lui avant même qu’il puisse ouvrir la porte fermée. Il tournoya sur lui-même et esquiva le bras que Syn tendait vers lui, ses cheveux volant sur son épaule. Il profita de l’ouverture et courut vers la cuisine, se glissant de l’autre côté de l’îlot, évitant à peine la poigne de Syn quand il fit demi-tour et revint vers le salon.

Syn se précipita après lui et Furi sauta par-dessus le dossier du canapé, les remettant dans les mêmes positions qu’ils avaient au départ. Syn d’un côté du sofa et lui, de l’autre. Il riait tellement qu’il avait du mal à reprendre son souffle.

Tu es trop vieux, vieil homme. C’est soit ça, soit je t’ai baisé trop fort. Tu ne peux pas m’attraper, plaisanta Furi.

Non, tes mouvements sont trop enfantins pour moi pour que je puisse les contrer, jeune homme. Cela doit sans doute provenir de certains de ces gestes de jitsu venant au Y et que tu as appris en six mois. Impressionnant ! le nargua-t-il.

Furi grogna après Syn qui le raillait sur ses cours d’auto-défense et il bondit sur lui. Cela ne concernait pas du tout d’éventuels souvenirs de ses entraînements, il visa juste, désirant le saisir par le cou, afin de l’immobiliser par une clef de tête, cependant Syn s’accroupit et Furi ne serra rien d’autre que de l’air. Bon sang, il est doué ! Syn fit demi-tour et le saisit par la taille, l’attirant contre sa large poitrine. Il le maintint avec ses deux bras et, peu importe combien il se tortillait, il ne pouvait pas se libérer. Syn les retourna et poussa Furi contre le mur et, avec deux autres mouvements efficaces, il épingla un de ses bras dans son dos, et l’autre était recourbé autour de son avant-bras. Furi ne pouvait plus bouger du tout, et il aimait ça. Le flic appuya durement contre son dos et retira sa main de son poignet, mais il ne pouvait pas libérer son bras parce que le corps imposant de Syn était plaqué contre lui, le retenant là. Puis il repoussa les cheveux de Furi de son visage et le dévisagea. Il respirait difficilement tandis que Syn donnait l’impression de ne pas avoir dépensé une seule once d’énergie. Ses prunelles noires le fixaient, descendant du haut de sa tête, jusqu’à ses lèvres entrouvertes. Il n’eut pas à se demander longtemps ce à quoi il pouvait bien penser.

Seigneur, tu es si beau, murmura Syn contre sa joue, tout en le maintenant immobile. Je n’aurais jamais cru que je trouverais un homme magnifique, mais c’est le cas.

La boule qui s’était formée dans la gorge de Furi l’empêcha de répondre. Syn le clouait avec tellement de… merde ! Tellement de quelque chose qu’il ne voulait même pas y songer. Était-ce possible ? Non. Trop tôt…

Syn se pencha en avant et déposa le plus léger des baisers sur la bouche de Furi, ce qui escalada rapidement, devenant un duel de langues effréné et de grognements sourds. Le sexe de Syn passa de semi-érigé à dur comme de la pierre pendant qu’il se frottait contre lui par-derrière, et Furi ne put s’empêcher de repousser ses fesses vers lui.

Bordel…

Syn mordit sa lèvre inférieure déjà gonflée et l’aspira tandis qu’il faisait glisser son membre qui fuyait abondamment dans la raie de ses fesses.

Sous prétexte que Furi aimait être actif, cela ne signifiait pas pour autant qu’il ne pouvait pas apprécier qu’une jolie queue épaisse le remplisse.

Syn… haleta-t-il.

Il ne parvenait pas à faire ralentir les battements frénétiques de son cœur. Cela faisait plus d’une année qu’il n’avait pas été pris.

Tu veux me baiser, Corbin ?

Les frottements de Syn s’intensifièrent, appréciant manifestement la question ou l’offre qu’elle contenait. Il enfouit son visage dans son endroit préféré : à la base de la nuque de Furi, entre ses cheveux. Il pouvait le sentir respirer et inhaler son odeur. Syn relâcha son autre bras et claqua sa paume contre le mur, comme si sa passion prenait le dessus. Sa main empoigna fermement un globe de Furi. Il le massa, son souffle devenant erratique… il perdait le contrôle.

Merde, Syn…

Furi tendit ses deux mains devant lui. Voulait-il que sa première fois depuis longtemps se déroule contre un mur ou dans un lit confortable ? Il se sentait déchiré parce que le lit lui paraissait merveilleux, alors que ce que Syn lui faisait pour l’instant, était délicieusement dépravé, dans le meilleur sens du terme. Si Syn avait envie de le faire, il ne voulait pas, non… il ne pouvait pas le lui refuser.

Baise-moi, murmura Furi. Baise-moi, Syn.

Celui-ci gronda contre son oreille et il souhaita ne pas avoir tremblé aussi violemment à ce son. Peu importe quels étaient leurs rôles, il avait toujours besoin de tenir les rênes, il le dominerait tout en étant le passif. Furi saisit les mains de Syn et les tira jusqu’à ce qu’il ait ses deux poignets prisonniers et il posa ses paumes à plat sur le mur, devant lui.

Garde tes mains là, ordonna-t-il.

Lorsqu’il éloigna les siennes de celles de Syn, elles restèrent fermement en place.

Furi tendit une main vers l’arrière et attrapa le sexe du flic, le nichant au plus près de ses fesses. Il recula contre son amant, profitant du sifflement qui sortit de sa gorge.

Plus fort, grogna-t-il.

Furi…

La voix de Syn était si basse qu’il ne l’entendit que parce qu’il avait le visage enfoui contre son cou.

Je ne veux pas te prendre maintenant.

Furi ferma les yeux et exhala longuement avant de pouvoir parler.

Tu le feras si je te l’ordonne.

Oui, je le ferai. Mais je préfèrerais attendre.

Syn cessa de se frotter contre lui et Furi entendit les gémissements torturés de son grand sergent.

Attendre quoi ?

Il inspira profondément. Son cul palpitait et il voulait exprimer à haute voix combien il était déçu que Syn ne le désire pas de cette manière. Il comprenait que tous les hommes n’étaient pas versatiles, cependant il était immensément choqué qu’il le lui refuse.

Jusqu’à ce que ce soit le bon moment, murmura Syn, s’éloignant de lui.

Furi ne lui demanda pas d’expliquer sa réponse. Il n’était pas certain de comprendre ce qu’il voulait dire par là. Ils avaient déjà baisé. Alors qu’attendait-il exactement ?

Il se retourna et le dévisagea, puis hocha la tête, indiquant qu’il était d’accord de patienter.

Une douche ? proposa Syn, sa bouche formant un sourire désabusé.

 

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Furi posa les mains sur le carrelage chaud tandis que Syn savonnait et nettoyait son corps de la tête aux pieds.

Puis-je te laver les cheveux ?

Oui, fut tout ce qu’il put répondre.

Le traitement cinq étoiles qu’il recevait était si foutrement bon qu’il ne se faisait pas confiance concernant ce qui pourrait sortir de sa bouche, s’il ne limitait pas ses réponses à un seul mot… Comme une éternelle déclaration d’amour.

Syn tendit la main devant lui et attrapa la bouteille de shampoing de Furi, remplissant toute sa paume de produit.

Furi gloussa légèrement.

Tu crois que tu en as pris assez ?

J’adore son odeur. Où le trouves-tu ?

Je l’achète en ligne, chez quelqu’un qui le fabrique avec ses propres concoctions pour cheveux masculins. Il me convient parfaitement.

Il grogna dès que les mains de Syn se posèrent sur son cuir chevelu. Il massa le conditionnement spécial dans ses longues mèches et Furi se perdit dans les gestes répétitifs. Puis Syn se rapprocha de son dos, et le sexe de Furi en prit rapidement note.

Est-ce agréable lorsque je fais ça ? demanda-t-il, contre son cou.

Mmm…

Il n’avait pas d’autres mots. “Agréable” n’était pas suffisant pour le décrire. Furi repoussa ses fesses contre le membre de Syn et ne fut pas surpris de le sentir aussi dur que du béton.

Syn glissait ses doigts dans ses cheveux et inclina sa tête pour qu’elle soit sous le jet puissant. Lorsqu’il termina de rincer tout le produit, il reprit à nouveau la bouteille. Furi n’eut pas à se demander longtemps ce qu’il faisait quand sa main s’insinua entre eux et saisit leurs érections, pour les caresser rapidement. Les genoux de Furi cédèrent et Syn appuya fortement son torse contre lui afin de le garder à la verticale.

Merde, Syn…

Ce n’était pas une question de gentillesse, ni de romance, c’était juste deux hommes qui avaient besoin de jouir rapidement.

Syn grogna contre le cou de Furi. Son poing appliquait la bonne quantité de pression pour son amant. Le flic avait pris soin de chacun de ses besoins ce soir et, après l’avoir lavé comme un roi, il le faisait jouir une dernière fois pour s’assurer qu’il tomberait dans le coma dès qu’il serait au lit.

Je vais jouir, gémit Syn, ses hanches se tortillant contre les siennes.

Oui…

Furi saisit son visage de ses deux mains et l’obligea à le regarder.

Laisse-moi te voir.

Son propre bassin se tendit une fois, deux et il éjacula partout sur le poing fermé de Syn. Cela dut rendre Syn complètement fou, parce qu’il le suivit aussitôt. Son sperme chaud se mélangea au jet brûlant de la douche. Il pouvait deviner que son amant luttait pour garder les yeux ouverts et le fixer, mais il y parvint. Voir Syn atteindre l’orgasme était devenu son spectacle préféré au monde. Il n’y avait rien de mieux. Ses muscles se tendaient et ses veines saillaient de partout. Que ce soit vrai ou non, Furi pensait qu’il était le seul à pouvoir le faire jouir comme ça, et il y croirait jusqu’à ce que Syn lui dise le contraire.

Celui-ci leva une main et examina leurs spermes mélangés qui coulaient entre ses doigts. Furi put discerner son indécision sur ses traits. Il voulait y goûter, mais ne se sentait pas très sûr. Il saisit alors son poignet et amena un doigt recouvert de fluides à sa bouche, puis le nettoya de sa langue sans jamais se détourner des yeux de Syn.

Booordel, Furi…

Il apprécia le “bordel” longuement étiré qui glissa de la bouche de Syn. Ses paupières étaient à moitié closes tandis qu’il le regardait nettoyer sa main.

Viens là, ordonna-t-il.

Syn ne perdit pas de temps pour obéir. Furi prit sa mâchoire en coupe et approcha sa bouche, glissant sa langue dans celle de Syn afin de lui permettre de goûter. Il gémit et ouvrit plus largement ses lèvres afin d’accepter plus profondément sa langue.

Tu aimes notre goût, bébé ? murmura-t-il, scellant sa bouche à celle de Syn.

Mmm… oui.

Le flic le serra contre lui.

Ils restèrent là, à se dévisager mutuellement et Furi se retrouva, encore une fois, à crisper la mâchoire afin de s’empêcher d’exprimer quelque chose qui pourrait le faire fuir. Seigneur, cet homme était intense. Tout, chez lui, criait la perfection pour Furi, cependant il patienterait jusqu’à ce que Syn en prenne conscience également.

Ils appuyèrent leurs fronts l’un contre l’autre, tandis qu’ils revenaient sur terre après leurs orgasmes.

Mes couilles vont être fripées pendant des semaines, grogna Furi, laissant l’eau rincer les dernières traces de leur sperme.

Syn acquiesça, puis coupa l’eau.

Je suis épuisé.

Moi aussi.

Dormir.

Maintenant.