Oh, mon Dieu ! Syn était vraiment impressionnant. Furi n’aurait jamais cru qu’il pourrait accepter d’être passif si joliment et si rapidement. Non seulement il était d’accord, mais il le réclamait. Il l’utilisait pour se renforcer, ne le percevant pas du tout comme une faiblesse. Cela avait été justement la source du problème de Patrick.
Le cul de Syn était tendu et suppliant. Furi dut prendre plusieurs inspirations profondes pour se calmer et chasser son orgasme. Syn lui répondait mieux qu’il n’aurait jamais pu l’imaginer. De plus, il s’était lui-même défini comme son petit ami en public. Cela avait été une grosse surprise. Même des hommes gays et “out” depuis des années hésitaient encore à utiliser le mot “PA”.
Furi frotta l’ouverture de Syn, appréciant le sifflement qui échappa à son homme.
— Oui. Je sais ce que tu veux.
Il poussa doucement sur la petite entrée, la laissant se détendre un peu avant de plonger plus loin.
— Je ne veux pas que tu sois doux. Fais-le ! grogna Syn, reculant sur la main de Furi.
Celui-ci relâcha son bras et gifla sa fesse, assez fort pour laisser une jolie empreinte rouge. Syn frémit et lui lança un regard noir, cependant ses yeux ne le dissuadèrent pas pour autant de recommencer. Il n’allait certainement pas laisser Syn prendre les rênes de ce qui lui appartenait.
— Pose tes deux mains au mur et ne t’avise pas de les bouger, ou je vais me branler et éjaculer partout sur ton cul, et il n’y aura rien que tu puisses faire à ce sujet. Je laisserai ton trou vide et affamé toute la nuit, menaça-t-il.
La poitrine de Syn se gonfla avec sa brusque inspiration et retomba plus calmement tandis qu’il posait doucement ses mains au mur. Furi lança mentalement son poing en l’air. Son grand sergent dur à cuire était sous son contrôle. Même si Patrick avait désiré qu’il le prenne, il ne l’avait jamais laissé faire comme ça, et agir de la manière dont il le voulait.
— Bien, bébé. Laisse-moi prendre soin de toi.
Pour commencer, il apaisa la peau brûlante de la fesse de Syn avant de tirer dessus pour l’écarter. Furi poussa un doigt humide à l’intérieur, ne s’arrêtant pas avant qu’il soit entièrement enfoui dans cette cavité.
— Furious ! cria Syn, se dressant sur la pointe des pieds après l’entrée en force. Ah, merde ! Ouiiii…
Furious ne pompa qu’à quelques reprises, avant de glisser un deuxième doigt, les repliant afin d’atteindre sa prostate. Syn jurait avec ce timbre rauque qui donnait envie à Furi de tester ses limites, rien que pour voir jusqu’où la voix de Syn pouvait descendre.
— Seigneur, tu es si foutrement sexy ! Merde ! Je suis prêt à te baiser là, tout de suite.
— Oui…
Les poings de Syn heurtèrent durement le mur et Furi comprit qu’il devait le prendre rapidement.
— Ne bouge pas. Reste juste comme ça.
Furi retira ses doigts lentement, entendant à peine le gémissement et le “dépêche-toi !” depuis le couloir tandis qu’il se précipitait vers la chambre pour aller chercher le lubrifiant et un préservatif.
Le front de Syn reposait contre le mur, sa poitrine se soulevant rapidement à chaque souffle. Son pantalon était tombé à ses chevilles et son tee-shirt était humide de sueur dans le dos. Il était magnifique et prêt à être baisé. Furi n’osa pas caresser sa queue lorsqu’il la libéra de son jean, elle était déjà prête à exploser rien qu’en voyant Syn totalement soumis, l’attendant. Il enfila rapidement le préservatif et ouvrait juste la bouteille de lubrifiant quand Syn tendit ses mains vers l’arrière, les enfouissant dans les cheveux de Furi, l’attirant contre lui.
— Pas trop de lubrifiant… Je… Je veux te sentir.
Sa voix était emplie de passion, rendue rauque par son désir.
Furi se figea l’espace d’une fraction de seconde avant d’être capable de parler.
— Tu es un homme selon mon cœur, Syn.
Il versa un peu de gel sur le bout de son sexe et étala une fine couche sur son érection. Il en mit quelques gouttes de plus sur ses doigts et les répandit sur l’ouverture de Syn, avant de les glisser à l’intérieur afin de lisser ses parois.
Syn grogna et tira à nouveau sur ses cheveux.
— Je dois utiliser un peu de lubrifiant, bébé, ou tu n’aimeras pas ce que tu ressentiras lorsque tu marcheras demain.
Furi laissa la bouteille tomber sur le sol. Syn avait encore une main ferme sur les cheveux de son amant, le gardant plaqué contre son dos. Furi posa son front sur les larges épaules étalées devant lui tandis qu’il alignait son sexe avec le trou plissé et appuyait doucement, jusqu’à ce qu’il force l’anneau de muscles. Le corps de Syn vibra contre lui. Seigneur ! Il répondait si bien, comme s’il avait attendu Furi toute sa vie.
— Plus loin. Plus profond, haleta Syn.
Furi empoigna d’une main de fer la hanche de son amant alors qu’il s’enfonçait dans son canal. Il était si étroit et brûlant autour de lui qu’il dut serrer la mâchoire pour s’empêcher de crier.
— Bébé… bébé, c’est si bon. Oh, mon Dieu !
Furi ne s’arrêta pas jusqu’à ce qu’il l’ait pénétré jusqu’à la garde. Il retira une de ses mains des hanches de Syn, la passant sous son bras, et l’enroula autour de son torse, gardant leurs corps scellés l’un à l’autre. Il pompa doucement, ne désirant pas se séparer de lui.
— C’est si bon. Tu es si fort, murmura Syn.
Son dernier mot sortit comme un sanglot. Furi le pénétra, le poing fermé sur le mur.
— Mmm… Ouais, juste là !
Il plia légèrement les genoux, dirigeant son sexe vers le haut et frotta son aine contre les fesses de Syn, sachant que le bout de sa queue touchait cet endroit spécial.
— Oh, Seigneur, Furi ! Baise-moi ! cria Syn.
Celui-ci se retint de nouveau à ses hanches et commença à le marteler, le peu de lubrifiant décuplant les sensations. Syn lançait son postérieur en arrière à chaque poussée de Furi, le son bruyant de leurs corps ressemblant à de la musique à ses oreilles. Les yeux de Furi roulèrent dans leurs orbites et il comprit qu’il était déjà près de l’orgasme, vraiment foutrement près.
— Touche-toi, Syn. Je veux te voir jouir pour moi, haleta-t-il.
Le flic relâcha enfin ses cheveux et s’appuya sur une de ses mains posées sur le mur, l’autre pompant rapidement son membre.
— Oh, putain, Syn !
Furi embrassa sa nuque et mordit le point de pulsation sous la peau trempée de sueur. Il arracha le tee-shirt de Syn qu’il fit passer par-dessus sa tête, faisant rapidement la même chose avec le sien, ayant besoin du contact peau contre peau.
— Furious, je vais jouir !
Syn lâcha à peine ces mots que son canal se crispa sur le sexe de Furi, assez fortement pour lui faire voir des étoiles.
— Je viens, haleta Syn.
Son corps frissonna violemment sous l’effet de son orgasme et Furi le serra contre lui pendant qu’il répandait son sperme, partout sur le mur et sa main. Il était si heureux qu’ils soient pratiquement de la même hauteur, parce qu’il aimait voir la myriade d’expressions qui traversaient le visage de Syn. Il n’avait jamais été avec quelqu’un qui jouissait aussi fort.
— Oh, merde ! Merde ! Merde !
Syn lança avec force son cul vers l’arrière, à chaque mot qu’il criait, aux prises avec les féroces coups de boutoir de Furi.
Furi n’arrêta pas ses mouvements jusqu’à ce que ses gémissements gutturaux se transforment en geignements satisfaits et que son ouverture soit prise de spasmes autour de lui, suite aux contrecoups de son orgasme. Syn respirait lourdement et la sueur de son dos coulait entre eux. Furi sortit sa langue et lapa les petites rigoles, appréciant la salinité sur ses papilles.
— Tu es prêt à ce que je jouisse à mon tour, bébé ?
Furi le tenait serré contre lui. Il était totalement repu, sa main caressant lascivement son sexe et maintenant, Furi était prêt à vider ses testicules aussi.
— Oui, viens…
Les mots de Syn étaient à peine compréhensibles. Son corps était pressé à plat contre le mur, mais il réussit à soulever une main et à attirer la tête de Furi dans le creux de son cou.
— Ta queue est si agréable à l’intérieur de moi, Furious. Est-ce toujours comme ça ?
— Oui, avec toi, ça l’est.
Il lécha sa joue velue.
— Je la voudrai toujours. Tout le putain de temps.
Syn donnait l’impression qu’il planait à quinze mille, comme s’il flottait, la béatitude post-coïtale abaissait totalement ses murs.
Il adorait quand Syn lui parlait après, le félicitait et le remerciait de l’avoir si bien baisé. Cela lui donnait le sentiment qu’il était une putain de rock star. Furi ondula des hanches, formant un cercle sexy, déclenchant son orgasme. Il avait l’impression d’être dangereux ainsi, à se frotter contre lui. Il lui parla crûment, tandis qu’il s’enfonçait profondément en lui.
— Je vais faire de toi une chienne pour ma queue, bébé, pour que tu en aies envie tout le temps.
Ses testicules remontèrent et se crispèrent contre son corps. Il mordit l’épaule de Syn et le pilonna, s’enfonçant jusqu’à la garde contre ses fesses velues. Son sexe sursautait en lui, pendant qu’il éjaculait sa semence dans le préservatif. Furi grognait à chaque jet qui giclait de son membre.
— Merde ! haleta-t-il.
Au bout d’un moment, Furi recula lentement et dut se plaquer lourdement contre Syn pour éviter de se laisser glisser sur le sol.
Syn fut le premier à remuer.
— Suis-je autorisé à bouger maintenant ? demanda-t-il, sa voix rauque emplie d’humour.
— Mmm… Ouais… Je pense que tu l’as mérité, fit Furi, riant contre son oreille.
Syn se retourna et plongea dans ses yeux, aimant ce qu’il voyait. Il remarqua un sentiment de sécurité et de paix.
— Tu te sens mieux ? murmura-t-il, embrassant doucement les lèvres humides de Syn.
— Oui, beaucoup mieux. Merci, bébé.
Syn s’étira et se pencha pour remonter son jean, le laissant déboutonné.
— Viens prendre une douche avec moi. Tu pourras me laver le dos.
— Cela me semble génial.
Ils s’embrassèrent paresseusement pendant quelques secondes encore, jusqu’à ce que Furi recule et remonte son propre pantalon.
Ils se décidèrent pour des plats chinois pour le dîner, puisqu’il était tard et qu’ils étaient tous les deux fatigués. Pendant qu’ils mangeaient, Furi donna à Syn tous les détails concernant son garage et il apprécia qu’il soit sincèrement ravi pour lui. Furi était fou de joie de voir comment les choses se développaient entre eux, surtout après un départ aussi rude, toutefois, il devait se montrer réaliste. Bien que Syn semble à l’aise avec lui, occupant son espace personnel, cela pouvait changer à n’importe quel moment, et, bien qu’il ne veuille pas précipiter les choses, il ne voulait pas avancer à l’aveuglette non plus.
Syn était allongé sur le canapé avec les pieds posés sur l’ottomane pendant que Furi s’étirait sur toute la longueur du sofa, la tête posée sur les genoux de son amant. Il portait un débardeur avec un bas de pyjama et Syn avait un short de sport et était torse nu. Les yeux du flic se fermaient doucement, tandis qu’il glissait inconsciemment ses doigts dans les cheveux de Furi.
— Donc, c’est d’accord pour que je retourne chez moi, une fois que tu auras obtenu l’ordonnance restrictive contre Patrick, non ?
Syn stoppa son geste, mais n’ouvrit pas les yeux.
— Je veux dire… Je suis certain que tu veux récupérer ton appartement pour toi tout seul, ainsi tu n’auras plus à t’inquiéter de me baby-sitter.
Furi lâcha un petit rire, alors que le sujet était loin d’être drôle. Il aimait vivre avec Syn. En quelques jours seulement, il avait appris à profiter de son appartement calme, de sa présence réconfortante, de prendre le contrôle, de se doucher et manger avec lui, toutes ces petits gestes qui renforçaient une relation. Pourtant, il avait le sentiment que ce n’était que deux jours de vacances, correspondant plus à un fantasme qu’autre chose et qu’il était temps de revenir à la réalité. Syn se redressa et plongea dans les yeux de Furi, arborant une expression sombre et sérieuse.
Il se racla la gorge avant de parler.
— Avant toute chose, je n’ai jamais eu l’impression de te baby-sitter, parce que, jamais, je ne laisserais des bébés me baiser. J’ai pensé… Je crois que j’étais à la recherche de quelqu’un qui serait important pour moi.
Il tenta de se lever et Furi dut relever la tête pour libérer ses genoux.
— Je pensais passer du temps avec mon petit ami. Je suppose que j’ai eu tort.
Il éteignit la télévision et traversa rapidement le couloir menant à sa chambre.
Furi resta assis là, estomaqué. Il comprenait que Syn soit énervé par la manière dont il avait formulé ses phrases, cependant, il ne pouvait pas s’empêcher de sourire. Il le faisait parce que son flic ne voulait pas qu’il parte. Il appréciait le temps qu’ils passaient ensemble autant que lui. Il se leva et alla dans la cuisine chercher une bouteille d’eau et se dirigea lentement vers la chambre. Il faisait sombre et Syn était déjà au lit, avec les couvertures remontées jusqu’à la taille. Furi retira son tee-shirt, le laissant tomber avec son pantalon et son caleçon, puis grimpa dans le lit auprès de son homme, se recroquevillant contre lui. Il tourna le visage de Syn vers lui, puisqu’il ne pouvait pas voir si ses yeux étaient ouverts.
— Je suis désolé. Je ne voulais pas le dire de cette manière.
Il soupira doucement.
— Je suppose que je ne veux pas que tu sois ennuyé avec le fait de m’avoir chez toi. Patrick et Brenden avaient l’habitude de dire à quel point c’était irritant de vivre avec moi, que je foutais en l’air toutes les bonnes vibrations dès que j’entrais dans une pièce. Je ne pourrais pas supporter que tu ressentes la même chose à propos de moi.
Soudain, il sentit un coup bien placé.
— Aïe ! Merde ! cria-t-il. Tu m’as frappé dans les couilles, Syn ?
— Pas du tout.
Sa voix était sévère.
— J’ai tapé là où elles devraient être.
— Quoi ? grogna Furi, frottant ses testicules.
À vrai dire, Syn ne l’avait pas cogné fort, mais le geste ferme avait été suffisant pour le faire râler.
— Je ne veux plus entendre le moindre mot sur ce que ce connard a pu te dire ou te faire. Je ne veux pas t’entendre répéter les mots dont il t’a traité ni de quelles façons il a tenté de te rabaisser. Parce que je ne veux pas écouter des conneries.
Syn attira Furi contre son torse et, lorsqu’il parla, son souffle chaud effleura sa bouche.
— Tu ne comprends donc pas que ce salaud était jaloux de toi ? De tout ce qu’il a pu dire sur toi, c’est le total opposé qui est vrai. La seule raison pour laquelle il disait que tu foutais en l’air les bonnes vibrations quand tu entrais dans une pièce, c’est parce que tous les yeux se seraient tournés vers toi, par conséquent, personne ne se serait plus soucié de son cul. Ta personnalité et ton style obligent les têtes à se retourner vers toi, et cela devait probablement déclencher un sentiment d’insécurité chez des imbéciles comme son frère et lui. Alors, s’il te plaît, ne me compare pas à lui et n’essaie pas de baser ce que je fais ou ressens selon ce que lui, a fait. J’ai peut-être fichu en l’air une partie de nos rendez-vous, mais je serai fier de t’avoir à mon bras, comme étant mien. Tu es foutrement magnifique, bébé.
Furi savoura le compliment.
— Cela n’arrivera plus, fut tout ce qu’il put dire.
Il n’avait aucun droit de penser à Patrick alors qu’il était avec Syn.
— Autrement… Bien que je ne pense pas que nous soyons déjà prêts à vivre ensemble, j’aime le fait que tu sois là, à parler de ta journée pendant le dîner, et à aller au lit ensemble. Je n’ai jamais connu cela auparavant, n’ayant jamais réalisé combien j’aimais ça avant de le vivre.
Il se pencha pour embrasser le cou de Furi et enfouir son nez dans ses cheveux.
— Seigneur, tu sens si bon ! J’ai dormi seul toute ma vie durant et quand je pense à maintenant, bon sang, tu m’as manqué !
Furi éloigna le visage de Syn de ses cheveux et l’embrassa passionnément. Il émit le vœu en cet instant d’arrêter de vivre dans le passé et de se concentrer sur son avenir qui s’annonçait brillant. Il n’allait pas s’inquiéter sur le fait que Syn risquait de s’enfuir, il était bien trop fort et entêté pour que cela arrive. Syn roula sur lui et s’installa sur son corps, glissant une main entre ses cuisses.
— Oh, merde !
C’était si bon de l’avoir sur lui, son poids et ses muscles l’enfonçant dans le matelas.
— Désolé de t’avoir frappé dans les couilles, mais tu avais besoin que je te rappelle qu’elles étaient là.
Syn lâcha un rire rauque.
Furi gloussa contre sa joue.
— Mmm… eh bien, que ce soit justifié ou non, ça fait mal.
Sa voix chuta de quelques octaves et était désormais épaissie par le désir.
— Pourquoi ne les embrasserais-tu pas pour que tout aille mieux ?
Syn massait légèrement les testicules de Furi pendant que ses hanches ondulaient contre lui.
— Bébé, je… euh… je n’ai jamais… tu sais… balbutia-t-il nerveusement.
— Je sais, murmura Furi. Ce n’est pas grave si tu ne veux pas le faire.
— Non, non, répondit-il à la hâte. Je le veux, c’est juste que je pourrais être totalement nul.
Furi sourit.
— Tu sais ce que je veux dire. Je pourrais être terriblement mauvais. Et si je te mordais ?
— Me mordre ? Pourquoi diable voudrais-tu faire ça ?
Furi empoigna les hanches de Syn et se frotta contre lui.
— Mordiller peut-être bon, bébé, cependant une véritable morsure ne peut arriver que délibérément. Je ne crois pas que tu auras ce problème.
— D’accord, reconnut Syn, glissant centimètre par centimètre le long du torse de Furi.
Celui-ci tendit le bras et alluma la petite lampe posée à côté du lit, emplissant la chambre d’une lumière diffuse.
— Je dois regarder ça, bébé.
Il se releva et se souleva de manière à ce que le haut de son corps repose contre la tête de lit. Il écarta largement les jambes et laissa Syn s’installer entre elles. Son sexe était déjà rigide, le prépuce tiré vers l’arrière révélant le gland, d’une profonde teinte de rouge et brillant avec une bonne quantité de fluide clair s’écoulant de la fente.
Syn sortit sa langue et lécha la perle avant qu’elle coule le long de son érection. Furi siffla et son amant leva les yeux, relevant un coin de sa bouche en un sourire sournois. Cette langue chaude ressortit, glissant cette fois sous la jonction du gland.
— Tu me rends fou, Syn.
Le flic prenait son temps, utilisant seulement sa langue pour en donner de longs coups sur le membre de Furi. Puis, il descendit un peu plus bas pour sucer ses testicules – c’était si bon ! – toutefois, c’était loin d’être suffisant. Furi releva un genou et le laissa tomber sur le côté. Il posa sa paume sur l’arrière de la tête de Syn et, l’autre autour de la base de son sexe, qu’il poussa contre ses lèvres.
— Ouvre, bébé. Prends-le dans ta bouche.
Les lèvres de Syn s’entrouvrirent, cependant Furi remarqua le tremblement de sa lèvre inférieure. Sa voix était rauque, et son contact doux et gentil.
— C’est bon, bébé. Juste comme ça… aspire un peu plus fort.
Syn appliqua plus de succion et essaya de le prendre plus profondément, finissant par avoir des haut-le-cœur, se retirant brusquement. Il parut embarrassé.
— Merde ! fit-il, s’essuyant la bouche.
Le sourire de Furi se fit séducteur. Il garda son sexe pointé dans la direction de la bouche de Syn et utilisa sa main pour le forcer à revenir dessus. Il l’ouvrit un peu plus largement cette fois et Furi releva ses hanches, laissant le bout glisser sur sa langue moite et grogna à la sensation de chaleur. Il ne força pas Syn à descendre plus bas, le laissant décider s’il voulait en prendre davantage. Furi pompa la base de son pénis pendant que son amant aspirait le gland.
— Ouais, c’est bon…
Syn tenta d’en prendre un centimètre de plus et eut un nouveau haut-le-cœur bruyant, puis il recula.
— Merde !
— Bébé, tu fais ça bien.
Le sexe de Furi était dur et douloureux.
— J’aime le son que tu lâches lorsque tu t’étouffes avec ma queue. C’est foutrement excitant !
— Tu mens. Cela ne te fait pas de bien du tout. J’agis comme un crétin, grommela Syn.
Il ressemblait à un enfant boudeur et déçu qui avait perdu à son jeu préféré. Il fit un gros effort pour ne pas rire. Quand Syn tenta de reculer, Furi l’arrêta.
— Non, non, non… Où crois-tu aller ?
Sa main était lourde sur l’épaule de Syn, le ramenant vers lui.
— Allez… Personne n’aime les dégonflés. L’entraînement rend meilleur, chéri.
Il se mit à ramper. Il prit le bout de son sexe et tapa sur les lèvres de Syn, le faisant rire avec sa plaisanterie.
— C’est ça, ouvre ces douces lèvres pour moi.
Syn obéit si bien que Furi le glissa à l’intérieur. Il garda sa paume autour de son membre pour éviter qu’il essaie d’en prendre plus, le laissant se concentrer sur le bout sensible.
— Ouais… Mmm… ouais, continue et passe doucement tes dents sous le gland. Lèche sous le prépuce…
Syn répondait à la perfection et Furi cambra le dos à la sensation délicieuse.
— Ahhh… parfait, bébé !
Syn continua à sucer et mordiller le bout jusqu’à ce que Furi commence à ressentir cette brûlante sensation émaner de ses testicules. Son sperme bouillonnait dans ses bourses, prêt à jaillir de son érection, directement dans sa bouche.
— Tu es prêt à avaler ma charge, Syn ?
Le grognement guttural fut suffisant pour qu’il le prenne pour un “oui”. S’il ne l’avait pas voulu, il aurait reculé. Syn poursuivit ses mouvements, fléchissant sa forte mâchoire. Les jambes de Furi étaient agitées, montant et descendant sur les draps frais tandis que son orgasme se rapprochait davantage. Il se redressa et posa une main sur la gorge de Syn, voulant le sentir avaler son sperme. Le corps de son amant frémit et son enthousiasme monta en flèche, de façon exponentielle à sa réaction. Oh, Seigneur ! Syn aimait être étouffé. Il était si excité par la main de Furi sur sa gorge que cela le stimulait. Il caressait son propre sexe avec acharnement, pompant son poing serré sur la moitié supérieure, se concentrant sur le gland cramoisi.
— Merde ! Merde ! Tu vas me faire jouir, bébé ! Oh, Seigneur ! Maintenant !
Furi serra un peu plus la gorge de Syn et son grognement vibra autour du bout de son sexe, le précipitant vers l’orgasme. Il venait juste de sentir le premier jet de sperme chaud de Syn contre sa cuisse, que le sien lui arracha un cri, venant du plus profond de ses entrailles. Syn frissonna à nouveau, sa bouche ne quittant jamais la queue de Furi et sa gorge essayant toujours d’avaler chaque goutte, mais Furi ne pouvait pas s’arrêter, continuant d’éjaculer, et la vue de son sperme coulant des coins de la bouche de son amant était de trop pour lui. Il rejeta la tête en arrière, contre la tête de lit, et hurla à nouveau lorsqu’un autre jet de semence explosa de son sexe. Syn aspirait durement maintenant, sa mâchoire verrouillée par l’intensité de son propre orgasme. Leurs gémissements et jurons se mélangèrent, créant une magnifique symphonie, jusqu’au final, les deux hommes haletant l’un contre l’autre, leurs sexes complètement drainés.