tmp_1a5bdf1cae3238462d7469544186cb0b__2rDgv_html_m6dce4f27.png

Et où étiez-vous à l’heure de…

 

 

Durant la nuit, Doug s’était allongé sur le petit canapé, une jambe pendant sur le côté, Furi niché contre son bras, son visage enfoui sous l’aisselle de son ami. Furi sentit Doug remuer à côté de lui et il tenta de rester immobile afin de ne pas le réveiller. C’était si bon de s’éveiller à côté d’un corps chaud – peut-être pas volontaire, néanmoins un corps masculin. Et, oh qu’il était brûlant ! Doug sentait la virilité dans toute sa splendeur. Le visage de Furi était pris en sandwich entre son biceps saillant et un pectoral ferme. Si Doug était complètement éveillé, il sentirait sans aucun doute l’érection matinale de Furi pressée contre sa cuisse. Il n’y avait rien qu’il puisse faire à ce sujet, c’était parfaitement naturel, non ? Furi roula des yeux tout en luttant contre son besoin de frotter son sexe douloureux contre cette cuisse puissante. Doug était hétéro et avait même une petite amie. Il avait l’esprit très libre, mais bon sang, aucun ne l’était au point de laisser un autre homme se frotter contre lui afin de jouir. Furi resta parfaitement inerte, souhaitant que ce soit Syn… ou du moins, quelqu’un qui pourrait être intéressé par lui.

Peut-être que Syn n’est pas si mal. Sortir avec un flic pourrait être bénéfique si je suis sur le point de faire connaître mes faits et gestes à mes psychopathes de mari et de beau-frère. Mais, et s’il n’est pas à la recherche d’une simple rencontre ? Et s’il veut simplement baiser et partir de son côté ? Bon sang ! C’est une autre raison que je ne peux pas ignorer.

Des bras forts se resserrèrent autour de lui et Doug appuya son menton sur la tête de Furi.

Arrête de réfléchir aussi intensément. Tu me déranges pendant mon sommeil, déclara-t-il, d’une voix rauque et endormie.

Il prit la main de Furi, là où elle était coincée entre eux et la tira afin qu’il l’enroule autour de lui. Doug commença à caresser les cheveux de son ami.

Mmm… Si agréable…

Ils étaient torse contre torse et Furi pouvait sentir le délicieux sexe épais de Doug contre lui. Il gémit et tenta de se rapprocher davantage.

Encore plus près et tu seras à l’intérieur de moi, grogna Doug.

Est-ce une invitation ?

Furi sourit contre sa poitrine.

Mmm… gémit-t-il. Aussi tentant que cela paraisse… Je vais devoir passer.

Furi pinça fort le derrière de Doug, le faisant glapir et rire.

Je dois aller travailler, mon petit gay, et tu as un appel à faire à ton avocat, tu te souviens ?

Doug étira son grand corps, la moitié pendant du canapé trop petit.

Ouais, ouais, je sais… Il n’est que sept heures, bébé. Le bureau de ton frère n’est même pas encore ouvert, argumenta Furi, essayant de s’extraire du canapé.

Aucune excuse. Je vais appeler mon frère à ma pause déjeuner et il ferait mieux de me dire que tu as téléphoné.

Doug enfila ses bottes.

Vas-tu au moins boire une tasse de café avec moi, avant que tu partes ? demanda Furi, faisant la moue, se sentant immédiatement stupide.

Mec, tu possèdes bien trop de tatouages pour faire cette tête, fit Doug, éclatant de rire.

Il se pencha et déposa un baiser sur le front de Furi.

Je ne prendrai pas une tasse de ton café dégoûtant. Cependant, je vais t’emmener prendre un petit-déjeuner pour boire un café digne de ce nom.

Furi se sentit tout de suite mieux. Il se leva, passant ses bras autour de Doug.

Merci pour la nuit dernière, murmura-t-il. J’en avais besoin.

Je sais. Maintenant, va t’habiller.

Il lui tapota l’épaule.

Furi était dans la salle de bain en train de se brosser les dents quand Doug déboula en trombe dans le minuscule espace, manquant de peu de le faire tomber.

Furious ! As-tu déjà jeté un coup d’œil à ton portable ?

Les yeux noisette de Doug étaient écarquillés tandis qu’il parlait.

Non. Il est déchargé. Pourquoi ? Que se passe-t-il ?

L’estomac de Furi sombra devant l’expression de son ami.

Oh, bordel ! Qu’y a-t-il encore ?

Mack a envoyé un message groupé il y a deux heures. Quelqu’un a été tué devant le studio la nuit dernière et il veut que tout le monde vienne à neuf heures pour une réunion, et peu importe ce qui se passera, personne ne doit parler aux flics.

Bordel de merde ! Qui diable est mort ? demanda Furi, du dentifrice coulant sur son menton.

Il ne l’a pas dit.

Appelle-le !

Je l’ai fait. Ainsi que son assistant. Mes deux coups de fil sont allés directement sur les messageries.

Merde ! murmura Furi, son esprit tourbillonnant à dix mille à l’heure, choqué que quelqu’un de leur petite compagnie de production puisse se faire assassiner.

Dépêche-toi, nous devons y aller.

Doug bougeait rapidement à travers le petit appartement, attrapant ses vêtements, paraissant aussi désemparé que lui.

Dix minutes plus tard, ils se trouvaient dehors, puis dans la voiture de Doug, roulant à tombeau ouvert vers Peachtree City.

Je ne peux pas y croire, dit Furi, tandis qu’il tournait vers le parking bondé, ses yeux étudiant chaque véhicule.

Doug faisait la même chose que lui : vérifiant les voitures pour voir celles qui manquaient. Il y en avait plusieurs, mais ils ne purent en tirer aucune conclusion, puisqu’ils arrivaient avec une heure d’avance à la réunion. Furi discerna plusieurs journalistes qui enregistraient ce qui devait être la scène de crime. Il y avait encore quelques voitures de police garées à l’extrémité du parking, et une bande jaune bloquait l’entrée de la ruelle de derrière. Lorsqu’un présentateur de nouvelles les aperçut, il agita la main à son caméraman et se précipita vers eux. Doug saisit le bras de Furi et le tira derrière lui sur les derniers mètres, en direction de la porte et le poussa à l’intérieur.

Quoi ? fit Furi, le dévisageant.

Tu n’as pas besoin de passer à la télévision pour l’instant.

Doug lui adressa un regard qui voulait dire “réfléchis un peu”.

Furi hocha simplement la tête et passa une main sur son visage. Cela importait peu désormais. Il allait faire adresser les papiers du divorce à Patrick cette semaine. L’inévitable ne pouvait pas être repoussé plus longtemps.

Furi et Doug traversèrent le couloir et ralentirent quand ils passèrent devant une pièce où quelques femmes discutaient en murmurant. Doug passa la tête à travers l’ouverture et jeta un coup d’œil à l’intérieur.

Hey, que se passe-t-il, les filles ? On dirait que vous savez quelque chose, déclara-t-il, tandis qu’il approchait de leur petit cercle.

Furi resta près de la porte, sachant qu’il n’était pas vraiment populaire auprès de ces dames pour l’instant. Celles-ci s’arrêtèrent de parler et leur jetèrent des coups d’œil dédaigneux.

Va te faire foutre, Doug !

Sasha se glissa devant elles, comme si elle était leur porte-parole.

Doug rejeta la tête en arrière devant le venin contenu dans sa voix. Il se tourna vers elle.

C’est déjà fait, Sasha.

Elles semblèrent s’offenser à la répartie de Doug et Furi se précipita pour tirer son ami des griffes de ces folles enragées. Il se demanda si c’était une des actrices qui avait été tuée. Cela pourrait expliquer pourquoi les femmes étaient aussi remontées.

Sasha, qui a été assassiné ? demanda-t-il aussi calmement que possible.

Il utilisait ce même ton quand il essayait de parler à son mari afin d’apaiser sa rage.

Comment diable le saurions-nous, pédé ? Nous patientons, comme tout le monde.

Sasha n’attendit pas que l’expression choquée de Furi s’efface avant de lui tourner le dos.

Espèce de sale pute ! cracha Doug.

Hey, hey ! Laisse tomber, Doug.

Furi le retint par l’épaule, l’arrêtant net dans sa tirade, tandis que les femmes commençaient vraiment à lancer des insultes.

Arrête... C’est inutile. Bon sang, on pourrait croire que nous sommes les tueurs, vu la manière dont elles réagissent.

Peut-être que vous l’êtes, lança Angelica en ricanant. As-tu un alibi pour hier soir, Furious ?

Le visage de Furi se métamorphosa en un froncement profond et confus. Que diable avait-il bien pu leur faire ? Bon sang, il n’avait même jamais eu de véritable conversation avec aucune d’entre elles. Son refus de les baiser n’était pas une raison pour agir de manière si blessante envers lui. Il n’avait jamais pensé qu’il valait mieux que n’importe qui d’autre ici. Bien sûr, Mack lui balançait des billets de droite et de gauche, mais seulement parce qu’il était le seul acteur qui n’avait jamais fait de scène avec une partenaire. Furi était certain que, dès qu’il serait d’accord pour en tourner une, il serait relégué au second plan.

En fait, oui. J’ai un alibi, répondit-il.

Je suis certaine qu’il avait la queue d’un gars collée dans le cul hier soir, ajouta Sasha.

Je suis perdu, Sasha, Angelica… Ai-je fait quelque chose ?

Il pointa un doigt vers son torse.

Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous m’attaquez comme ça.

Tu n’as rien à expliquer à ces salopes ! siffla Doug.

Furi regarda son meilleur ami, souhaitant qu’il baisse la voix, parce que les injures n’aidaient pas.

Ne les traite pas de salopes, Doug. Sérieusement, Sasha…

Furi s’approcha un peu plus près d’elle et baissa la voix.

Est-ce parce que je n’ai pas voulu faire de scène avec toi ?

Va te faire foutre ! lança-t-elle. Tu penses que ta queue est en or, ou quelque chose comme ça ? Je me fous totalement que tu ne veuilles pas me baiser. Cela m’a probablement évité d’attraper une sale maladie.

Oh, s’il te plaît ! Tu dois probablement gober des cachets de pénicilline comme des Tic-Tac, vu toutes les queues avec lesquelles tu baises régulièrement, lâcha à nouveau Doug.

Okay, ça suffit !

Furi secoua tristement la tête.

Allons simplement attendre ailleurs que la réunion commence, Doug.

Ouais, vas-y, Doug. Va avec ton petit ami. C’est probablement ta queue qu’il avait dans la bouche hier soir.

Bien sûr que c’était la mienne ! Et il est plus doué que toi pour tailler des pipes.

Doug et Furi tournèrent au coin du couloir, les cris atteignant toujours leurs oreilles.

Ne crois-tu pas que tu aurais pu gérer cela un petit peu mieux ? demanda Furi.

Quoi ? rétorqua Doug, feignant l’innocence.

Toutes les actrices ne sont pas des salopes ou des clochardes.

Furi secoua la tête.

Non, pas toutes. Juste elles, répondit Doug, tandis qu’ils entraient dans la salle où se tenait la réunion.

Le commentaire suivant de Furi fut interrompu quand Mack et son assistant entrèrent dans la salle bondée. Les meubles avaient été enlevés afin de permettre à plus de gens d’entrer. Le studio utilisait l’espace principalement pour les orgies et les scènes à plusieurs. C’était l’endroit le plus grand qu’ils possédaient dans l’immeuble, donc toutes les réunions se déroulaient ici. Furi jeta un coup d’œil dans la pièce. Il y avait plusieurs personnes qui manquaient à l’appel, et il choisit délibérément de ne pas en tirer de conclusions hâtives.

Les cheveux de Mack donnaient l’impression qu’il avait tiré dessus toute la matinée. Sa cravate était défaite et pendait sur sa chemise froissée. Son pantalon avait plusieurs taches foncées sur l’avant et Furi pensa que c’était la première fois qu’il le voyait aussi sale sur lui. Il ne pouvait qu’imaginer ce qu’il avait dû subir durant ces dernières heures et, si sa barbe était une indication, il avait dû rester éveillé la majeure partie de la nuit.

Merci à tout le monde d’être venu dans un délai aussi court. Je sais que la plupart d’entre vous ont des boulots à plein temps, donc je vais tenter de faire vite. La nuit dernière, un petit peu après minuit, Jake Starman a été tué en quittant le studio après une scène.

Mack marqua une pause après plusieurs halètements et des “oh, non !” qui se répercutèrent dans la salle. Doug se tourna et regarda Furi, attendant sa réaction, mais il n’en eut pas vraiment. Il avait croisé Jake à quelques reprises, cependant, il ne le connaissait pas vraiment. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il était bisexuel, penchant plus du côté des femmes que des hommes. Il était beau, avec des traits finement ciselés, un sourire chaleureux et de jolis yeux bruns. C’était ses tatouages qui avaient fait que Furi lui adressait la parole de temps en temps. Jake avait commenté ses manches, lui demandant des idées pour son prochain tatouage. Il était toujours souriant et agréable si vous traîniez près de la salle de repos, attendant votre prochaine scène. Qui diable voudrait le tuer ?

Mack leva une main afin d’imposer le calme dans la pièce quand les questions commencèrent à fuser.

Je ne connais pas tous les détails, mais je sais qu’on lui a tiré dessus.

Mack frotta sa nuque lorsque d’autres questions surgirent en une succession rapide.

Oui, il y a quelqu’un en cellule, toutefois, la police soupçonne qu’il pourrait y avoir d’autres agresseurs impliqués.

Tout le monde se dévisageait, cherchant Dieu seul savait quoi. Bon sang, Furi n’arrivait pas à déterminer s’il devait nouer des contacts visuels ou garder la tête baissée. Y avait-il une réaction qui le rendrait plus coupable qu’une autre ? Puis il réfléchit. J’étais à la maison toute la nuit avec mon ami. Peu importe mon expression. Il releva le menton.

La police détient une liste comportant tous vos noms et les informations pour vous contacter. Je présume qu’ils vous appelleront à un moment donné afin d’enregistrer vos déclarations. Coopérez ou non, comme bon vous semble.

Mack se tourna vers l’agent de la société.

Greg, veux-tu ajouter quelque chose ?

L’homme svelte était correctement habillé et donnait l’impression d’avoir passé toute la nuit à dormir. Son polo blanc était repassé et propre, tout comme son jean. Sa barbe bien taillée attirait l’œil sur sa bouche lorsqu’il parla.

Je recommande fortement que vous coopériez avec les forces de l’ordre. J’ai été en contact avec les détectives des Stups qui travaillent avec ceux des Homicides sur cette affaire. Ils sont un peu intimidants. Cependant, nous désirons tous que l’assassin de Jake soit traduit en justice, donc si vous savez quoi que ce soit qui pourrait aider, venez me voir en privé. Je ne poserai pas de questions, je vous donnerai simplement les informations que je possède ou encore, vous pouvez directement les contacter par vous-mêmes. La position officielle d’Illustra est que nous ne cautionnons pas le fait que nos employés achètent, utilisent ou vendent des substances illicites et nous coopérons avec la police de manière à ce que cette enquête soit résolue au plus vite, notamment pour la famille de Jake. En aucune circonstance, quelqu’un n’est autorisé à faire des généralisations concernant nos employés à l’égard des autorités, pas plus que vous n’êtes autorisés à discuter avec la presse au nom d’Illustra. Est-ce bien clair ?

Greg marqua une pause, notant que la plupart des personnes hochaient la tête.

Excellent. Cela dit, toutes les scènes devant être filmées sont maintenues suivant l’emploi du temps initial. Si vous êtes contactés pour un interrogatoire pendant une séance, s’il vous plaît, essayez de nous en informer aussi vite que possible. Des questions ?

Une des femmes assises avec Sasha et ses amies leva une main.

Vous avez dit qu’ils avaient un suspect en détention. Qui est-ce ? Un membre de l’équipe ?

Non. Ce n’est pas un de nos employés, cependant, nous ne connaissons pas son identité, fut tout ce qu’indiqua Mack et il semblerait que les filles n’apprécient pas du tout sa réponse.

Est-ce un homme ou une femme ? ajouta-t-elle rapidement.

Une femme, d’après ce que nous avons compris, intervint Greg.

Cela déclencha un tollé chez Sasha et ses amies qui partirent en claquant la porte. Putain, que se passe-t-il ?

S’il vous plaît, que tout le monde se calme, fit Greg, haussant la voix pour être entendu au-dessus des commentaires trop forts qui jaillissaient de tout autour de la pièce. Nous voulons tous que vous sachiez que nous nous tenons à votre disposition si vous avez besoin de nous. Nous comprenons que certains d’entre vous étaient proches de Jake et le considéraient comme un ami. Nous avons engagé une équipe de sécurité afin de patrouiller la nuit, après dix-neuf heures. Alors ceux d’entre vous qui ont des scènes tardives, vous ne quittez pas le bâtiment sans l’escorte d’un des membres de la sécurité. Homme ou femme. Tout le monde a bien compris ?

Les gens se levaient déjà et réunissaient leurs affaires. Quelques membres du personnel ramenèrent des meubles dans la pièce et les positionnaient pour un tournage.

Le spectacle doit continuer. Furi secoua la tête, désabusé. Doug tapota son épaule.

Tu es prêt ?

Ouais, répondit-il doucement.

Hey ! Tu vas bien ?

Doug l’étreignit, se souciant peu de qui regardait.

Oui. C’est juste une situation merdique. Qui diable voudrait le tuer… et… une femme ?

Je ne sais pas, bébé. Viens, je suis en retard pour mon boulot. Je te ramène chez toi.

Non. Ça va. Je pense que je vais prendre le bus.

Il quitta le bâtiment.

C’est presque une heure de trajet. Laisse-moi te reconduire chez toi.

Doug passa ses doigts dans les cheveux de Furi.

Celui-ci en fit de même et tira un élastique de sa poche, nouant rapidement une queue de cheval à la base de sa nuque.

Cela me permettra de réfléchir un peu.

À quoi ? Ne cherche pas midi à quatorze heures. Parfois, des saloperies arrivent à des gens bien. Ne déprime pas pour autant.

Doug ouvrit la portière de sa voiture et marqua une pause pour plisser les yeux en direction de Furi.

Et je le pense vraiment.

Quelqu’un est mort. Tu pourrais montrer un peu de compassion, Doug. Jake avait une famille. Et vraiment, je vais bien. Je veux simplement profiter du trajet pour m’éclaircir les idées. Je dois également appeler ton frère.

Bien joué, mon grand !

Doug leva une main pour un high-five auquel Furi ne répondit pas.

La ferme ! Va bosser.

Il se pencha à travers la vitre et l’embrassa rapidement.

Tes lèvres sont douces et roses comme celles d’une fille, plaisanta Doug, léchant les siennes.

Tu es ridicule ! lança Furi par-dessus son épaule, se dirigeant vers la rue.

Il tira ses écouteurs de sa poche, puis enfonça la prise dans son lecteur MP3. Il laissa le son d’un doux air de rock remplir ses oreilles tandis qu’il marchait à grandes enjambées vers l’arrêt de bus.

Je ne veux pas parler aux flics. Je leur dirai simplement où j’étais la nuit dernière, et que je ne sais foutrement rien d’autre.